Photographe à ses heures, Jean-Luc Nail suit les Roms du Havre
depuis un an, pour le meilleur et pour le pire.
Pour le meilleur, c’est-à-dire dans les moments de fête mais aussi pour le pire donc lors des événements douloureux comme les expulsions, au nombre de quatre ou cinq selon comment on compte pour l’année.
Elle est présentée sous les auspices
– du « Collectif antiraciste de l’agglomération elbeuvienne – Section de la FASTI » , à l’initiative de la journée du 22 mars,
– de Amnesty International, groupe du Havre,
– du collectif havrais « Hébergement : l’urgence, c’est
maintenant ! »,
– de la LDH d’Elbeuf,
– du RESF d’Elbeuf
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Stellian, le père du petit Samuel né le 17 octobre. Un peu rude en affaires mais rien n’est facile dans la vie. L’accordéon, outil de travail pourtant, n’a pas supporté la dernière expulsion.
Fouza, repartie au pays.
Brăza est de ceux que j’ai retrouvés au campement de l’Eure le lendemain du passage de la pelleteuse dans les décombres des matelas, meubles brisés et autres jouets d’enfant. Aucun sentiment de révolte, un seul mot à propos de l’expulsion« pourquoi ? … pourquoi ? » Brăza est reparti au pays.
Mariana est enceinte. Elle sera expulsée le 1er octobre 2013 et accouchera le 17 de ce même mois d’un petit Samuel. La maman et le bébé se portent très bien et vivent dans un nouveau squat.
Troia Papul comme Sever ou Daniel font partie des personnages hauts en couleurs du campement de l’Eure. Quelques fêtes cadencent la vie, barbecues, accordéons. Sur fond de centrale électrique au charbon.
Florantina et son frère Stellian sont deux des huit enfants de Mariana et Stellian. Ils vivent dans un squat de 20 personnes, aujourd’hui détruit, dans un quartier du Havre.
Les enfants sont tous scolarisés. Certains sont même devenus des experts traducteurs auprès de leurs parents…
Fouza toujours…
Anisara de retour au pays.
C’est vrai, pourquoi ? Quand on pense que la Commission européenne a consacré 50 milliards d’euros à l’intégration des Roms, dont 5 pour la France et que ce pactole n’a pas encore été entamé. Alors qu’à chaque fois les pouvoirs publics mettent en avant cet argument du coût pour ne pas prendre lesmesures d’intégration qui s’imposeraient.
Hăna de retour au pays depuis.
Plein juillet, soleil, c’est la dolce vita au campement de l’Eure.
Veronica et son petit-fils Marcello. Veronica est très bonne cuisinière. Elle prépare les bots (?) à merveille. Ça ressemble aux nems, autour, du chou farci avec du riz et quelques morceaux de viande de porc au milieu. Excellent.
Ştempa fait partie d’une des 17 familles qui vivaient loin de tout au campement du Quartier de l’Eure. Pas de problèmes de voisinage, au contraire, une certaine entraide de la part des voisins. Une centaine de personnes, les enfants sont tous scolarisés, à l’école voisine pour la plupart.
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Merci pour cettte ouverture, petite mais tellement importante